Publié le 20 Février 2020

Die Frau ohne Schatten (Richard Strauss - 1919)
Version de concert du 17 février 2020
Théâtre des Champs-Élysées

La Teinturière Lise Lindstrom
La Nourrice Michaela Schuster
L’Impératrice Elza van den Heever
L’Empereur Stephen Gould
Barak Michael Volle
La voix du faucon Katrien Baerts
L’apparition d’un jeune homme Bror Magnus Tødenes
Le Bossu Andreas Conrad
Le Borgne Michael Wilmering
Le Messager de Keikobad Thomas Oliemans
Le Manchot Nathan Berg

Direction musicale Yannick Nézet-Séguin
Rotterdams Philharmonisch Orkest
Rotterdam Symphony Chorus et Maîtrise de Radio France

                                                                                                      Yannick Nézet-Séguin

Bien que programmée un lundi soir d’hiver à 18h30, l’unique représentation de La Femme sans Ombre jouée en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées a attiré une bonne partie du Paris lyrique, des grands habitués aux jeunes passionnés, aussi bien pour sa distribution prestigieuse que par attrait pour un compositeur un peu négligé dans la capitale ces dernières années.

12 ans se sont écoulés depuis que l’œuvre la plus monumentale de Richard Strauss immergea une dernière fois l’Opéra Bastille dans le bleu nuit glacé de Robert Wilson, par un dimanche après-midi du 10 février 2008, et ses tout justes 100 ans rappellent qu’elle fut composée au cours de la Première Guerre mondiale, geste artistique qui accompagnait ainsi la chute des derniers empires.

Elza van den Heever (L’Impératrice)

Elza van den Heever (L’Impératrice)

Et bien que Yannick Nézet-Séguin soit à la fois le nouveau directeur musical du Metropolitan Opera de New-York, de l’Orchestre Métropolitain de Montréal et du Philadelphia Orchestra, il retrouve pour une courte tournée européenne reliant Paris, Dortmund et Rotterdam, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam dont il est devenu le directeur honoraire depuis 2018. Avec cette phalange qui lui reste attachée, il prend à bras le corps pour la première fois un ouvrage qu’il aura l’occasion de défendre en version scénique à New-York en avril 2021.

Sur la scène du célèbre théâtre musical de l’avenue Montaigne, l’orchestre et le chœur semblent sensiblement confinés, mais l'interprétation musicale est de bout en bout captivante, tout autant qu’elle puisse surprendre au début, car elle cherche à faire entendre différemment l'orchestration avec l'aide de l'acoustique chambriste de la salle, volonté créative que l’on attend toujours en art.

Le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Rotterdam Symphony Chorus et la Maîtrise de Radio France

Le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Rotterdam Symphony Chorus et la Maîtrise de Radio France

Fort doué, Yannick Nézet-Séguin avait la même approche pour Wozzeck au MET le mois dernier, c’est-à-dire un travail sur les lignes mélodiques et sur la valeur ornementale des différents matériaux musicaux, noblesse et chaleur du basson, richesse des vibrations du violoncelle, même s’il y eut des fragilités dans le passage au violon solo du 3e acte dont le style souple et caressant fixa pourtant totalement l'attention de tous vers la musicienne.

La profondeur avec laquelle le chef d’orchestre dépeint les moindres reliefs de l’écriture straussienne nous rapproche de l’intimité du compositeur et lui donne une authenticité palpable, avec toutefois une atténuation de l’effet immersif lié à l’irréalité subconsciente d’un songe que suggère la fluidité de la musique. Un plus grand sentiment d’unité de l’œuvre se dégage au second acte, sans perdre en détails, et hormis son final qui éclate dans un déchaînement chaotique d’éléments d’évocation martiale, les mouvements les plus sombres et dramatiques restent toujours maîtrisés afin de préserver la présence de chaque artiste.

Lise Lindstrom (La Teinturière)

Lise Lindstrom (La Teinturière)

Car c’est aussi la confrontation des humanités qui passionne dans La Femme sans Ombre, et les portraits dressés ce soir ne sont pas en manque de personnalités. La Teinturière de Lise Lindstrom, véritable être nerveux, débute dans une tension portée à cran par des accents vocaux incisifs, d’un airain clair et farouche, peu prononcés dans les graves. On sent bien que l’allure de méchante qu’elle arbore va se défaire pour offrir un visage chargé d’émotions complexes et émouvantes au fil du drame.

Elza van den Heever (L’Impératrice)

Elza van den Heever (L’Impératrice)

Elle est ainsi l’opposée d’Elza van den Heever pour qui l’Impératrice est une prise de rôle, une voix d’une flexibilité hallucinante qui a la résistance d’un bois le plus purement luxueux. Se lovant au creux de furtives poses picturales dont la sérénité aurait tant inspiré Léonard de Vinci, la soprano sud-africaine privilégie le versant quasi religieux de son héroïne, pour ne lui céder le basculement vers une humanité débordée par sa tension interne qu'au moment où la malédiction de l’Empereur s’accomplit, jouant même avec les déformations soudaines du reflet de son visage.

Quand on connaît l’exubérance de l’actrice entière qu’elle est, cette retenue pendant plus de deux actes est un exercice de style qui engendre un véritable plaisir par l’observation minutieuse de tous ses signes de vie.

Stephen Gould (L'Empereur)

Stephen Gould (L'Empereur)

L’Empereur de Stephen Gould est encore plus figé dans son personnage issu d’un autre monde, un monolithe unique qu’il tient, certes, avec une constance dans une émission aiguë si souvent tendue qui ne se décolore pourtant pas, comme trop souvent d’autres interprètes en ont la faiblesse, mais il aurait pu choisir d’appuyer une forme de volonté conquérante qui l’aurait rendu encore plus impressionnant et présent.

Cependant, l’incarnation vocale idéale par l’éclat de ses intonations chantantes, et dont le cœur débarrassé d’entraves névrotiques se ressent immédiatement, est vécue par Michael Volle, une chaleur irradiante portée par une voix large et sonore au timbre riche et pleinement mûr où rien ne semble trafiqué. On comprend tout ce qu’il éprouve sans avoir besoin de suivre le texte, il est d’une totale lisibilité et d’une prégnance généreuse, et rarement le Teinturier n'aura paru comme la clé de voûte d’une compassion humaine inflexible. Ce très grand chanteur n’en finit décidément pas de toucher un large public par le naturel de sa justesse.

Michaela Schuster (La Nourrice)

Michaela Schuster (La Nourrice)

Et Michaela Schuster, dont on aurait pu attendre une interprétation peu ambivalente de la Nourrice, porte sur elle, bien au contraire, un regard trompeur, mélange de confiance et de trouble tant son attachement à l’Impératrice paraît essentiel. Sa voix a de la vaillance, des altérations de couleurs mélangées à des meurtrissures exaltées, ce qui a tendance à rendre plutôt sympathique une personnalité pourtant fort manipulatrice.

Elza van den Heever, Yannick Nézet-Séguin et Lise Lindstrom

Elza van den Heever, Yannick Nézet-Séguin et Lise Lindstrom

Quant aux chœurs, divisés en sections selon l’homogénéité de leurs timbres, femmes, hommes et plus jeunes chanteurs, ils dégagent une douceur élégiaque qui conforte la valeur de ce moment irrésistible de la saison du Théâtre des Champs-Élysées. 

Son directeur, Michel Franck, fidèle à Yannick Nézet-Séguin depuis une décennie, ne peut que rapprocher cette soirée de celle de Totenfeier et Babi Yar qui fut dirigée par le chef canadien la saison passée, et la compter parmi les grands moments dont il soit le plus fier.

Et pour la réécouter, cette version de Die Frau ohne Schatten sera diffusée sur France Musique le 16 mai 2020.

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Publié le 6 Février 2020

Lulu (Alban Berg – 1935)
Représentation du 02 février 2020
Opéra d’État de Hambourg

Lulu Mojca Erdmann
Gräfin Geschwitz Anne Sofie von Otter
Dr. Schön / Jack Jochen Schmeckenbecher
Alwa Charles Workman
Ein Tierbändiger / Ein Athlet Ivan Ludlow
Schigolch Sergei Leiferkus
Der Maler / Der Neger Peter Lodahl
Eine Theatergarderobiere / Ein Gymnasiast Marta Świderska
Der Prinz / Kammerdiener / Marquis Dietmar Kerschbaum
Der Medizinalrat Dr. Goll / Polizist / Der Professor Martin Pawlowsky
Theaterdirektor Denis Velev

Eine Violinistin Veronika Eberle
Ein Pianist Bendix Dethleffsen                            
Anne Sofie von Otter (Gräfin Geschwitz)

Direction musicale Kent Nagano
Mise en scène Christoph Marthaler (2017)
Décors Anna Viebrock

Même sans Barbara Hannigan, la reprise de Lulu dans la version de Christoph Marthaler et Kent Nagano est un incontournable des scènes lyriques européennes actuelles de par son originalité musicale et sa construction poétique.
Tout se passe comme si nous étions dans les coulisses à l’arrière scène d’un théâtre bourgeois – un cadre surélevé, décoré de frises dorées, est éclairé par des spots de théâtre qui se détachent sur un fond noir, suggérant un public tapi dans l’ombre -, et le dompteur présente, au milieu d’éléments d’un décor de cirque, les différents personnages qu’il dispose comme des objets.

Mojca Erdmann (Lulu)

Mojca Erdmann (Lulu)

Mais plutôt que de dérouler une dramaturgie qui ferait se confronter les pouvoirs sexuels d’une femme et un monde d’hommes qui la désirent, Christoph Marthaler et Anna Viebrock évitent tout sexualisation – une gageure dans un tel opéra – pour se focaliser sur les boucles absurdes de la vie qui mènent à la mort. Car dans la vie de Lulu, le passage d’amant en amant, qui lui valent son ascension sociale jusqu’à la rencontre avec Jack l’éventreur, relève de ce même procédé à répétition qui ne peut que mal finir. Le peintre saisit Lulu dormant en robe bleu ciel, dos aux spectateurs, pose que des figurantes dédoublent au fur et à mesure de la représentation, la jeune femme devenant un personnage qui joue de son image, en toute consciente, animée elle aussi par des comportements répétitifs.

De très belles scènes émergent, comme lorsqu’elle se déguise en chanteuse dissimulée sous cape et chapeau, ou bien quand elle se trouve prise dans un rapport de force physique avec Schön, une violence qui se ressent intensément en salle.

Lulu (Erdmann-von Otter-Schmeckenbecher-Workman-Nagano-Marthaler) Staatsoper Hamburg

Mojca Erdmann reprend le rôle principal après Barbara Hannigan, dont elle a la même plastique, fine et souple, et un impact assez fort dans les aigus aux couleurs parfois étranges. Elle respire l’impertinence, mélange de charme intriguant et de phrasé piquant, et ne montre aucune hésitation. Jochen Schmeckenbecher lui oppose un inhabituel Dr. Schön animal, voir carnivore, plus désespéré qu’autre chose, et Charles Workman, en Alwa, trouve toujours en son timbre ouaté une lumière poétique teintée par la naïveté de son accoutrement, dont la perruque orange s’harmonise si bien avec les couleurs désuètes qu’affectionnent les deux scénographes.

Charles Workman (Alwa), Anne Sofie von Otter (Gräfin Geschwitz)

Charles Workman (Alwa), Anne Sofie von Otter (Gräfin Geschwitz)

C’est cependant au troisième acte que l’opéra bascule dans l’inédit, car à ce moment précis l’orchestre s’éteint et ce sont les notes laissées par Berg avant sa mort qui sont interprétées par deux pianos, dont l’un est situé en coulisse et l’autre en avant-scène. La fort talentueuse violoniste Veronika Eberle rejoint nonchalamment depuis la salle le centre de la scène pour jouer avec tranchant et travail de la matière le « Concerto à la mémoire d’un ange »,  juste après que la Comtesse Geschwitz ne s’effondre d’une façon saisissante, presque en paix, sur l’arrière scène, sous les coups de Jack l’éventreur.

Veronika Eberle (Violoniste)

Veronika Eberle (Violoniste)

Anne Sofie von Otter se livre à une interprétation extraordinairement émouvante de la Comtesse au point qu’à elle seule elle symbolise entièrement le sentiment de la mélancolie de la vie si cher à Marthaler et Viebrock. Sa voix a du corps, une expressivité dans la douleur nimbée de pudeur qui touche par sa vérité, et sous son habillement noir simple et triste, sa démarche lente fait ressentir tout le poids de l’amour qu’elle porte en elle pour son ange Lulu.

Jochen Schmeckenbecher, Veronika Eberle, Kent Nagano, Mojca Erdmann, Charles Workman, Anne Sofie von Otter

Jochen Schmeckenbecher, Veronika Eberle, Kent Nagano, Mojca Erdmann, Charles Workman, Anne Sofie von Otter

Kent Nagano est d’une méticulosité redoutable, soutien de chaque geste et chaque mot de chaque artiste, garant d’une pâte musicale profonde et qui ne submerge aucun interprète, et montre à quel point il partage le goût pour cette atmosphère si particulière, familière par son intimité, et respectueuse d’un esprit humble et clairvoyant devant une vie prisonnière de sa condition.

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Publié le 4 Février 2020

La Damnation de Faust (Hector Berlioz – 1846)
Version de concert du 25 janvier 2020
Metropolitan Opera de New-York

Marguerite Elīna Garanča
Faust Bryan Hymel
Méphistophélès Ildar Abdrazakov

Brander Patrick Carfizzi

Direction musicale Edward Gardner

La Damnation de Faust fit son apparition en version de concert le 02 février 1896 dans la première salle du MET localisée sur Broadway et 39e street, et connut sa première mise en scène en ce même lieu le 07 décembre 1906.  Un an après, une autre production sera par ailleurs montée au Manhattan Opera House d’Oscar Hammerstein, le concurrent du MET, ce qui montre combien cet ouvrage faisait partie des œuvres jugées innovantes à ce moment là.

Elīna Garanča (Marguerite)

Elīna Garanča (Marguerite)

Jouée à l’Opéra Bastille à 3 reprises en début d’été 2001, 2004 et 2006, la production de La Damnation de Faust de Robert Lepage, d’une très grande force visuelle, devait être reprise au Metropolitan Opera de New-York en ce début d’année 2020, mais des contraintes techniques et financières non clairement explicitées n’ont pas permis de la revoir.

Si bien qu’en ce samedi 25 janvier, et en tout début d’après-midi, c’est une version de concert qui est proposée aux auditeurs.

Elīna Garanča (Marguerite)

Elīna Garanča (Marguerite)

Malgré une salle relativement peu remplie, à 60 % au maximum, c’est une version d’une très grande solennité et d’un généreux envoûtement vocal et orchestral qui est pourtant jouée, et un petit évènement renforce son intérêt avec le retour sur scène de Bryan Hymel.

Ce chanteur, qui s’était fait connaître à l’été 2012 lorsqu’il avait remplacé Jonas Kaufmann dans Les Troyens de Berlioz, au Covent Garden de Londres, s’était fait rare depuis 18 mois, entretenant toutes sortes de spéculations à son sujet.

Bryan Hymel (Faust)

Bryan Hymel (Faust)

Quel n’est pas l’émerveillement en découvrant un artiste de retour sur scène qui se révèle dès la première représentation à l'un des sommets de sa carrière. Ampleur du souffle, quiétude et solidité infaillible, il est de bout-en-bout un Faust véritablement métamorphosé en colosse de la nature. Son attitude donne une stature prophétique inhabituelle au vieux savant, et l’une des caractéristiques de son timbre qui avait tendance auparavant à perdre en couleur et étoffe dans les aigus conserve cette fois une homogénéité beaucoup plus affirmée.

Cette sensation d’assurance devient à elle seule un motif d’emprise visuelle et vocale absolument fascinante.

Ildar Abdrazakov (Méphistophélès)

Ildar Abdrazakov (Méphistophélès)

A ses côtés, Ildar Abdrazakov apparaît presque plus modeste, voué avec décontraction à rendre à Méphistophélès une noirceur luxuriante intériorisée et sympathique, sans pour autant afficher un mordant intense qui lui permette de dominer la puissance ancrée sur scène par Bryan Hymel.

Elīna Garanča (Marguerite)

Elīna Garanča (Marguerite)

L’arrivée majestueuse et grave d’Elīna Garanča conforte alors cet étrange sentiment de déité qui imprègne toute l’interprétation de l’œuvre. Aucun pathos, aucun sentimentalisme au bord des lèvres, la chanteuse lettone apparaît telle une Athéna irradiante qui, surtout, s’appuie sur la flamboyance et l’intensité de ses aigus pour donner à sa présence une dimension implacable.

« D’Amour l’ardente flamme» dévoile progressivement que la classe de sa voix puissante ne verse pas pour autant dans la volupté d’ébène, et que son tempérament est celui d’une soprano tragique.

Elīna Garanča et le choeur d'enfants

Elīna Garanča et le choeur d'enfants

Enveloppés par un chœur empli de sentiment de recueillement, riche de l’intensité de ses voix féminines et du charme de ses voix d’enfants lors de la scène finale, ces trois grands artistes sont également portés par un Edward Gardner passionnément engagé à exprimer la flamme de la musique de Berlioz et sa théâtralité sans concession.

Patrick Carfizzi, Elīna Garanča, Edward Gardner, Bryan Hymel

Patrick Carfizzi, Elīna Garanča, Edward Gardner, Bryan Hymel

Que de grandes envolées et de déchaînements d’éléments évoquant la force des océans qui s’abattent contre la scène, de mélanges de textures consistantes et souples à la fois, de sonorités fortes et atypiques de la part des vents, une énergie dont on ressort renforcé et heureux par l’amour de l’art que tous avons partagé au plus haut degré d’expression musicale!

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Publié le 4 Février 2020

TV-Web Février 2020 Lyrique et Musique

Chaînes publiques

Dimanche 02 février 2020 sur Arte à 17h30
Concert de clôture de la Folle Journée

Orchestre philharmonique de Radio France, dm Zhang

Dimanche 02 février 2020 sur Arte à 23h45
La 9e de Beethoven

Mardi 04 février 2020 sur France 2 à 00h15
Intégrale des symphonies de Beethoven - Gustavo Dudamel

Dimanche 09 février 2020 sur France 3 à 00h15
Viva la Mamma (Donizetti) - Opéra de Lyon - dm Viotti - ms Pelly

Naouri, Ciofi, Scala, Rice, Meloni

Dimanche 09 février 2020 sur Arte à 01h25
Le maestro, à la recherche de la musique des camps

Dimanche 09 février 2020 sur France 3 à 02h15
La Chauve Souris (Strauss) - Opéra de Marseille

Dimanche 09 février 2020 sur Arte à 18h55
Triple Concerto (Beethoven) - Mutter - orchestre du Divan oriental, Barenhoim

Dimanche 09 février 2020 sur Arte à 23h50
Roméo et Juliette (Prokofiev) - Royal Ballet de Londres

Lundi 10 février 2020 sur Arte à 01h20
Missa Solemnis (Beethoven) - Abbaye allemande d'Eberbach

Mardi 11 février 2020 sur France 2 à 00h20
Intégrale des symphonies de Beethoven - Gustavo Dudamel

Dimanche 16 février 2020 sur France 3 à 00h20
Semiramide (Rossini) - Opéra National de Lorraine - dm Hindoyan - ms Raab

Jicia, Fagioli, Grills, Di Pierro, Beggi

Dimanche 16 février 2020 sur Arte à 18h30
La Pathétique (Beethoven) - Kissin (piano)

Lundi 17 février 2020 sur Arte à 01h20
Le Barbier de Séville (Rossini) - Théâtre des Champs-Elysées - dm Rhorer - ms Pelly

Sempey - Gleadow - Angelini - Trottmann

Lundi 17 février 2020 sur France 3 à 01h40
Viva la Mamma (Donizetti) - Opéra de Lyon - dm Viotti - ms Pelly

Naouri, Ciofi, Scala, Rice, Meloni

Mardi 18 février 2020 sur France 2 à 00h15
Intégrale des symphonies de Beethoven - Gustavo Dudamel

Vendredi 21 février 2020 sur France 3 à 21h00
Les victoires la musique classique 2020

Dimanche 23 février 2020 sur France 3 à 00h20
Les Vêpres siciliennes (Verdi) - dm Gergiev - ms Bernard

Sulimsky, Agadzhanian, Abdrazakov, Churilova

Dimanche 23 février 2020 sur Arte à 19h00
Maurizio Pollini interprète Beethoven

Lundi 24 février 2020 sur Arte à 01h35
Alan Gilbert dirige la 7e de Beethoven

Lundi 24 février 2020 sur France 3 à 01h35
Semiramide (Rossini) - Opéra National de Lorraine - dm Hindoyan - ms Raab

Jicia, Fagioli, Grills, Di Pierro, Beggi

Mardi 25 février 2020 sur Arte à 02h35
Roméo et Juliette (Prokofiev) - Royal Ballet de Londres

Dimanche 01 mars 2020 sur Arte à 18h55
Sonates n°30 et 31 (Beethoven) - Pollini (piano)

Dimanche 01 mars 2020 sur France 3 à 00h30
Requiem (Mozart) - ONF - dm Gaffigan

Solberg, Deshayes, Kaiser, Vinogradov


Mezzo et Mezzo HD

Mercredi 05 février sur Mezzo à 20h30
Don Pasquale de Donizetti à l'Opéra national Montpellier Occitanie

Vendredi 07 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
Vanessa de Samuel Barber, Festival de Glyndebourne

Samedi 08 février 2020 sur Mezzo à 20h30
Les Vêpres Siciliennes de Verdi au Mariinski

Dimanche 09 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
La Fiancée du Tsar de Rimski-Korsakov au Bolchoï de Moscou

Mercredi 12 février sur Mezzo à 20h30
L'Orfeo de Monteverdi au Festival de Saint-Denis

Vendredi 14 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
Boris Godounov au Bolshoi

Samedi 15 février 2020 sur Mezzo à 20h30
Orphée et Eurydice de Gluck à la Scala de Milan

Dimanche 16 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
Macbeth de Giuseppe Verdi au Gran Teatre del Liceu de Barcelone

Mercredi 19 février sur Mezzo à 20h30
Mam'zelle Nitouche de Hervé à l'Opéra de Lausanne

Vendredi 21 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
Manon Lescaut de Puccini au Liceu de Barcelone

Samedi 22 février 2020 sur Mezzo à 20h30
Vanessa de Samuel Barber, Festival de Glyndebourne

Dimanche 23 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
La Bohème de Puccini au Liceu de Barcelone

Mercredi 26 février sur Mezzo à 20h30
La Clémence de Titus de Mozart à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège

Vendredi 28 février 2020 sur Mezzo HD à 21h00
La Gioconda de Ponchielli au Liceu de Barcelone

Samedi 29 février 2020 sur Mezzo à 20h30
La Bohème de Puccini au Liceu de Barcelone

Dimanche 01 mars 2020 sur Mezzo HD à 21h00
Manon Lescaut de Puccini au Liceu de Barcelone

Web : Opéras en accès libre (cliquez sur les titres pour les liens directs avec les vidéos)

Sur Operavision, Culturebox, ConcertArte etc...

Attention : depuis le 15 avril 2019, le site Culturebox a été renommé, et pour le trouver il faut aller sur www.France.TV, sélectionner en haut du menu "Catégorie", puis "Culture". Ensuite, se rendre aux vidéos "Opéra et Musique Classique". Les dates de fin de validité des vidéos d'opéras ne sont pas toujours correctes, et certaines vidéo toujours accessibles directement, ne sont plus visibles depuis ce nouveau site.

 

Macbeth (Staatsoper Berlin) jusqu'au 02 février 2020

Maria de Buenos Aires (Opéra de Strasbourg) jusqu'au 14 février 2020

Les Contes d'Hoffmann (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 17 février 2020

Falstaff (Opéra de Hambourg) jusqu'au 18 février 2020

Il Sogno Di Scipione (La Fenice) jusqu'au 18 février 2020

The Importance of Being Earnest  (Nouvel opéra de Friebourg) jusqu'au 21 février 2020

Le Barbier de Séville (Théâtre des Champs-Élysées) jusqu'au 22 février 2020

Giselle (Mariinsky avec Mathieu Ganio) jusqu'au 23 février 2020

 

La Bohème (NCPA, Mumbai) jusqu'au 05 mars 2020

Aida (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 08 mars 2020

Beethoven : "L'Académie de 1808" - Philippe Jordan - jusqu'au 10 mars 2020

Hamlet (OPERA2DAY) jusqu'au 12 mars 2020

Esa-Pekka Salonen dirige Chostackovitch et Bruchner jusqu'au 12 mars 2020

Mam'zelle Nitouche (Opéra de Lausanne) jusqu'au 14 mars 2020

Halka (Poznan Opera) jusqu'au 19 mars 2020

Jonas Kaufmann (Mélodie Viennoises) jusqu'au 20 mai 2020

Karine Deshayes et l'ONF interprètent Ravel et Debussy jusqu'au 26 mars 2020

Sternenhoch (National Theatre Prague) jusqu'au 26 mars 2020

Jessye Norman et Kathleen Battle chantent des spirituals jusqu'au 30 mars 2020

 

Jenufa (National Theatre Brno) jusqu'au 01 avril 2020

L'Inondation (Opéra Comique) jusqu'au 02 avril 2020

Le Barbier de Séville (Opéra de Rouen) jusqu'au 05 avril 2020

Requiem de Mozart (Festival d'Aix en Provence 2019) jusqu'au 05 avril 2020

La fontaine de Bakhtchisaraï (Mariinsky) juqu'au 09 avril 2020

Norma (Capitole de Toulouse) jusqu'au 11 avril 2020

The Bassarids (Komische Oper Berlin) jusqu'au 12 avril 2020

Anna Bolena (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 16 avril 2020

Der ferne Klang (Royal Swedish Opera) jusqu'au 18 avril 2020

Phaéton (Opéra Royal de Versailles) jusqu'au 24 avril 2020

Carmen (NPCA Beijing) jusqu'au 24 avril 2020

Don Giovanni (Opéra de Rome) jusqu'au 25 avril 2020

L'enlèvement au sérail (Grand Théâtre de Genève) jusqu'au 25 avril 2020

Le Barbier de Séville (Teatro Municipal de Santiago) jusqu'au 26 avril 2020

L'Odyssée Offenbach jusqu'au 26 avril 2020

Nikolai Subic Arinjski (Croatian National Theaterb in Zagreb) jusqu'au 01 mai 2020

La Passion selon Saint-Jean (Festival de Pâques) jusqu'au 04 mai 2020

Ermione (Teatri di San Carlo) jusqu'au 08 mai 2020

Roméo et Juliette (Prokofiev) - Royal Ballet de Londres jusqu'au 08 mai 2020

Les Carmina Burana (Radio France) jusqu'au 10 mai 2020

Le Projet Beethoven de John Neumeier jusqu'au 12 mai 2020

Les Boréades (Opéra de Dijon) jusqu'au 15 mai 2020

Cendrillon (Opéra National de Paris) jusqu'au 21 mai 2020

La Clémence de Titus (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 24 mai 2020

La messe en si (Philharmonie de Paris) jusqu'au 26 mai 2020

The Bartered Bride (Garsington Opera) jusqu'au 29 mai 2020

Tosca (Polish National Opera) jusqu'au 05 juin 2020

Brothers (Icelandic Opera) jusqu'au 12 juin 2020

Parade (Théâtre du Châtelet) jusqu'au 14 juin 2020

Fidelio (Festival de Salzburg 2015) jusqu'au 14 juin 2020

Berlioz, le concert monstre (Philharmonie de Paris) jusqu'au 24 juin 2020

Requiem de Mozart, Yoann Bourgeois (La Seine musicale) jusqu'au 29 juin 2020

Turandot (Teatro Real de Madrid) jusqu'au 29 juin 2020

La Cenerentola (Irish National Opera) jusqu'au 30 juin 2020

Gala pour la réouverture de l'Opéra d'Etat de Prague jusqu'au 03 juillet 2020

The Rake's Progress (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 10 juillet 2020

Tosca (Festival d'Aix en Provence 2019) jusqu'au 10 juillet 2020

Madame Butterfly (Royal Swedish Opera) jusqu'au 17 juillet 2020

Musiques baroques d'Espagne et d'Italie (Festival de Grenade) jusqu'au 22 juillet 2020

Tempêtes de printemps (Komisch Oper Berlin) jusqu'au 24 juillet 2020

Leonore (Opéra de Vienne) jusqu'au 30 juillet 2020

I played , I danced (Latvian National Ballet & Opera) jusqu'au 31 juillet 2020

Giselle (Opéra National de Paris) jusqu’au 05 août 2020

Rusalka (Opera Ballet Vlaanderen) jusqu'au 14 août 2020

"Aus Licht" de Stockhausen (Dutch National Opera) jusqu'au 31 août 2020

Peer Gynt par David Bobee (Maison des Arts de Créteil) jusqu'au 21 septembre 2020

Un soir de fête avec Roberto Alagna jusqu'au 22 septembre 2020

Madame Butterfly (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 25 septembre 2020

Les Indes Galantes (Opéra National de Paris) jusqu'au 09 octobre 2020

The Indian Queen (Opéra de Lille) jusqu'au 11 octobre 2020

Turandot (Gran Teatre del Liceu de Barcelone) jusqu'au 14 octobre 2020

Richard Cœur de Lyon (Opéra Royal de Versailles) jusqu'au 17 octobre 2020

Shell Shock, a Requiem for a War (Philharmonie) jusqu'au 30 octobre 2020

Ercole Amante (Opéra Comique) jusqu'au 30 novembre2020

Laurence Equilbey dirige Thamos de Mozart (Seine Musicale) jusqu'au 13 décembre 2020

Prométhée, ballet de Beethoven jusqu'au 13 décembre 2020

Odyssée Baroque - Les 40 ans des Arts Florissants - jusqu'au 21 décembre 2020

Les Fantômes de Versailles (John Corigliano) jusqu'au 23 décembre 2020

Barbara Hannigan dirige Bartok, Haydn, Ligeti et Kurtag (Radio France) jusqu'au 24 juillet 2021

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique